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Article paru le lundi 24 mai 2004

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La Circulaire n° 5 APHG Aix-Marseille du 25 mai 2004

Toutes les informations de cette circulaire sont dans les différentes rubriques du site et vous pouvez aussi utiliser le moteur de recherche du site pour trouver un article, un compte-rendu...

Voici ici la Version papier dans son intégralité :

Chères amies et chers amis,

Dernière ligne droite avant les examens et les vacances !

A)Calendrier. Notez-le :

b)Mardi 15 juin 17h. à l’IUFM : présentation de son livre « Les Juifs à Marseille - 1940-1944 » par Renée Dray-Bensousan.

c)Lundi 21 juin à 14h. à l’IUFM-Canebière Marseille : Conférence de l’AFMD (Association des Amis de la Mémoire de la Déportation) sur « La Déportation » avec Mme Chombard de Lauwe.

d)Mercredi 22 septembre 2004 - 14h30 - lycée Aubanel à Avignon (rue Palapharnerie) : « Souvenirs de Nuremberg » racontés par un journaliste qui fut directeur successivement de diverses antennes de l’AFP (Téhéran, Bonn, Paris...et ailleurs dans le monde) et qui fut l’envoyé, tout jeune débutant (et jeune marié !), couvrir le procès de Nuremberg car il avait appris l’allemand dans le cadre du STO d’abord, puis de la prison où il fut enfermé pour « indiscipline ».

e)Mercredi 22 septembre 14h. : rendez-vous au pied de la Tour St-Jean à Marseille : visite du Musée de « La Méditerranée et de l’Europe » et 17h30 : CAFE-HISTOIRE : Conférence par Michel Colardelle, conservateur du Musée : « La place du Musée dans la citoyenneté »

B) Les comptes-rendus des Commissions nationales des 15 et 16 mai 2004

1) Commission 1er Cycle par Roger Reboul

Histoire-géographie et éducation civique sont maintenues à l’écrit du Brevet des Collèges. Un projet de la nouvelle classe de 3ème doit paraître sous peu. Il nous reste à repenser de nouvelles épreuves d’histoire-géographie et éducation civique pour l’après 2005. Les horaires sont un problème qui reste prioritaire en laison avec la circulaire de rentrée qui laisse les établissements libres de répartir les heures et les IDD.

2) Commission Lycées par Jean-Marc Fevret

La réunion a porté sur deux thèmes : le premier concernait la discussion des nouvelles épreuves du Bac général notamment à travers la lecture des exemples de sujets publiés récemment par le Ministère, le deuxième traitait d’un état des lieux du fonctionnement des Régionales et des propositions pour l’améliorer, lui donner un nouveau souffle.

Nouvelles épreuves du baccalauréat

Bernard Phan a précisé qu’il allait envoyer une lettre à Michel Hagnerelle de façon à prévenir du danger de la transformation de l’étude documentaire en dissertation (pour la deuxième partie de ce type de sujet de l’épreuve majeure), De fait, la plus grande partie de la discussion a porté sur cette étude documentaire pour s’inquiéter : * des approximations de formulation relevées, * de la difficulté variable de certains sujets (notamment par la complication de questions relevées sur le sujet « comment la fonction présidentielle a-t-elle évolué durant la cinquième République ? »), * de la formulation de la cinquième question (sur les limites du corpus de documents) qui pourrait se régler par cette énonciation : « ces documents vous paraissent-ils rendre compte de la globalité du sujet ? ». Pour le commentaire de document (épreuve mineure) en Histoire, on regrette les carences possibles dans la présentation du document (nature, auteur). En Géographie, on regrette également la disparition de l’obligation d’une carte illustrative sur l’un des deux sujets de composition : elle ouvre la porte à la disparition de la dimension cartographique certaines années. On a également évoqué l’éventualité d’établir à nouveau un programme mobile qui allègerait l’ensemble. Bernard Phan a précisé que ce ne serait possible qu’après une première expérience de ces nouvelles épreuves, donc dans un an.

Avant d’aborder le deuxième problème, Bernard Phan s’est inquiété de l’évolution des manuels : les IG n’ont plus le droit d’y participer, les universitaires s’en écartent massivement. Leur scientificité s’en trouve remise en question alors que la puissance des éditeurs s’accroît.

Bilan sur le fonctionnement des Régionales et propositions pour l’ensemble de l’APHG.

Le bilan fait apparaître une désaffection variable des jeunes collègues : dans la participation aux activités, dans les adhésions et abonnements au bulletin. La coopération avec les IPR existe parfois (ex : à Dijon) mais de façon minoritaire. Le danger le plus pressant semble évidemment celui de la distance fréquente avec les IUFM. De plus, les universitaires s’investissent moins dans les bureaux régionaux (même si c’est le cas à Nancy, Poitiers, Metz, Besançon ou Lyon...). Quelques propositions et projets apparaissent nettement : la participation de l’APHG à la formation continuée est plus que souhaitable partout ; Michel Hagnerelle président des IG nous est proche donc négociations et discussions dans ce sens sont actuellement possibles ; le développement du site Internet national parait indispensable ; l’accueil et l’information des jeunes collègues peut se faire (c’est parfois le cas) avec un responsable -correspondant par groupe d’établissements (c’est ce qui se fait à Lyon) ; organiser des journées décentralisées (trois ou quatre bassins par régionale) permettrait un contact plus régulier avec tous les collègues (expériences faites sur la régionale d’Aix-Marseille).

3) Comité National par Christine Excoffier.

1) Le débat a d’abord porté sur l’éditorial de M.Marconis du n° d’avril de la revue. On pourrait le résumer ainsi : « Soyons vigilants ! » Soyons vigilants sur les épreuves du brevet. Grâce aux réactions et démarches de l’APHG, un engagement a été pris, le 9 mars, par le directeur de cabinet du Ministre délégué à l’enseignement scolaire, que l’épreuve écrite d’histoire-géographie au brevet serait maintenue, mais devrait le préciser en texte concernant la classe de 3ème et qui devrait être soumis à consultation. Affaire à suivre attentivement. Faites savoir autour de vous le résultat des démarches de l’APHG, argument favorable pour renforcer l’association par de nouvelles adhésions. Soyons vigilants sur le travail de sape contre la discipline des sciences humaines, en particulier d’un lobby scientifique (biologistes, physiciens, matheux) regroupé dans un collectif « Action Science demandant une diminution substantielle de l’horaire total d’enseignement en 1ère et terminale S...sans diminution de l’horaire scientifique ! Ceci suppose l’organisation d’une épreuve anticipée d’histoire-géographie à la fin de la 1ère ou/et la transformation d’un enseignement obligatoire en enseignement optionnel ! Il ne faudrait pas que la réduction des horaires conduise les enseignants à « s’affronter pour tenter de conserver le minimum qu’ils jugent indispensable pour exercer leur mission et donner un enseignement de qualité ». Affaire à suivre ! Mais aussi discutons avec nos collègues scientifiques sur le caractère indispensable de l’enseignement de nos disciplines dans toutes les classes de terminales.

2) A la suite du rapport des commissions, la discussion a porté sur les épreuves du bac (cf. le compte-rendu de la commission lycées), sur la laïcité, sur la stratégie pour renforcer notre association. La dernière mouture de la circulaire d’application de la loi sur la laïcité a été adoptée le 10 mai 2004. Elle comporte encore beaucoup d’ambiguïtés, des points positifs et une phrase qui pose véritablement problème.

Extraits de la circulaire : « La loi interdit les signes et les tenues qui manifestent ostensiblement une appartenance religieuse. Les signes et tenues, qui sont interdits, sont ceux dont le port conduit à se faire immédiatement reconnaître par son appartenance religieuse tels que le voile islamique, quel que soit le nom qu’on lui donne, la kippa, ou une croix de dimension manifestement excessive. La loi ne remet pas en cause le droit des élèves de porter des signes religieux discrets. Elle n’interdit pas les accessoires et les tenues qui sont portés communément par des élèves en dehors de toute signification religieuse. En revanche, la loi interdit à un élève de se prévaloir du caractère religieux qu’il y attacherait par exemple pour refuser de se conformer aux règles applicables à la tenue des élèves dans l’établissement...Les recteurs et les correspondants académiques sont, en tant que de besoins, les points de contact avec les tiers intéressés à la mise en œuvre de la loi. »Le débat a porté sur le problème de la prise de position de l’APHG sur cette circulaire ; l’APHG n’ayant pas été auditionnée à la commission Stasi, n’ayant pas été saisie à propos de cette circulaire. Certains d’entre nous voulaient que soit levée toute ambiguïté. D’autres trouvaient qu’il était ni opportun, ni possible de prendre position dans la définition des signes extérieurs, d’aller plus loin que ce qu’avait déjà fait l’APHG.. Finalement il a été décidé de « rester vigilants » à propos de cette dernière phrase, des « tiers intéressés » qui ouvre une porte dangereuse. L’APHG s’engage à affirmer sa solidarité et son soutien pour un collègue mis en cause dans son enseignement, elle invite les collègues à centraliser tous les incidents pour travailler avec la cellule nationale de prévention des dérives communau-taristes : valeurs républicaines et laïcité. Le principe de l’organisation d’une journée d’étude sur la laïcité, en 2005, centenaire de la loi de 1905 a été retenue.

3) Enfin, des questions diverses ont été abordées concernant les IDD et les TPE. La circulaire de rentrée utilise la langue de bois en laissant chaque établissement se débrouiller dans le cadre de la nouvelle dotation horaire...

C) Informations en bref.

Journées de l’APHG du 25 au 29 octobre à Poitiers « Agoras ». Bulletin d’inscription dans la revue d’avril de l’APHG et programme complet. Bulletin d’inscription en ligne sur le site national, envoyé aussi à chaque adhérent par courrier. Au BO du 6 mai 2004. Poste vacant pour un titulaire en délégation à la Fondation de la Résistance pour 2 ans (activité essentiellement à Paris).

A Marseille, à l’hôtel du département - 60ème anniversaire de la libération de Marseille. Samedi 4/09/2004 - 17h. 1944-1946 : réquisition et gestion ouvrières d’entreprises à Marseille par Jean-Marie Guillon et Robert Mencherini avec la participation de Raymond Aubrac. Mardi 7/09/2004 à 18h45 : la Libération du côté des femmes par Fabrice Virgili et Sylvie Orsini. Sylvie Orsini présentera à l’occasion de cet anniversaire un dossier pédagogique : « la Libération, du côté des femmes ». 26 janvier 2005 : Journée APHG. Thème : « Résistance et Libération »

Renée Bensousan, Danièle Van Den Daelen et Michel Barbe.